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Le travail psychanalytique et psychothérapique est classique. Le silence de l’analyste comme règle est à présent tout à fait inopportun et inadapté. On peut même insister sur le fait que si le praticien, professionnel par excellence de la relation, ne fait pas preuve d’empathie, d’une certaine générosité personnelle, d’une disponibilité explicite, il faut ne pas s’attarder en sa compagnie. Ce travail – aimable et de partage, donc – éminemment collaboratif, qui respecte naturellement des dispositions de justesse, est une condition importante de l’exercice d’une psychanalyse ou d’une psychothérapie bien menées, par ailleurs une des conditions premières des bonnes pratiques des métiers de l’accompagnement. Le travail psychanalytique peut commencer par un ou plusieurs entretiens, par une psychothérapie, ou s’imposer à l’occasion d’une supervision, voire d’un accompagnement professionnel.
Les questions de la formation des psychanalystes et psychothérapeutes à qui l’on peut s’adresser pour un travail sur soi (sont à exiger du praticien à la fois cursus universitaire de niveau master ou doctorat, solide formation et pratique confirmée en psychopathologie ainsi que travail personnel thérapeutique et/ou psychanalytique consistant), du nombre des séances (d’un point de vue orthodoxique, généralement une fois par semaine, éventuellement deux fois pour un professionnel de l’accompagnement, trois fois pour un futur analyste), leur durée (pas moins de 45 minutes), leur coût (entre 40 et 70 euros), doivent pouvoir être discutées et toujours se placer dans une cohérence éthique.
La régularité des séances est essentielle dans la mesure où la relation qui se tisse, le fait entre autres au travers de ses composantes transférentielle et contre-transférentielle et de leur analyse, de l’abolition progressive des résistances, de la chute de certaines défenses, de la mise en oeuvre d’expérimentations personnelles, et doit se confronter à tous les états, toutes les humeurs, toutes les réminiscences, épreuves, etc., du patient, et ainsi se déployer sur un temps qui peut aller de plusieurs mois, dans le cas d’une problématique manifeste simple, dans une dominante psychothérapique, à plusieurs années, voire de nombreuses années, pour un ensemble intriqué de questions complexes, dans une dominante psychanalytique, pour la reconstitution et la « réparation » de dysfonctionnements qui ont de même mis plusieurs années, et les années les plus déterminantes pour la constitution de la personnalité (enfance), à se constituer et à se consolider (adolescence).
Il est donc nécessaire, particulièrement dans un travail de psychothérapie analytique, de réaliser un investissement en temps et en argent, de faire montre d’une assiduité indispensable à la restitution serrée des phénomènes inconscients, et d’accepter que sa propre réalisation soit progressive et relative aux mois et aux années d’influence néfaste dans le passé, auxquels des pans entiers de la personnalité ont été aliénés, et dont les travers ont été répétés à l’envi, afin de prendre pleinement en compte ses propres potentiels, en tous domaines.
Enfin, il est important qu’interviennent des considérations d’ordre déontologique*, pour que ne puissent avoir lieu des pratiques inadmissibles, telles que celles, nombreuses, de faux psychothérapeutes (soi-disants psys, coachs, thérapeutes, praticiens, conseillers…) de psychothérapeutes qui demanderaient des sommes incomparables avec les tarifs de spécialistes (que l’on ne va voir que ponctuellement, eux) d’autres disciplines, ou qui feraient payer les séances de vacances (pourquoi pas un salaire, tant qu’à faire, et les congés payés, etc. contraires à la liberté du patient) ou celles qui auraient été décommandées mais pour lesquelles l’analyste aurait été prévenu suffisamment tôt par le patient (2 jours est un délai minimal), par exemple, ou bien encore qui n’accepteraient que l’argent liquide, ce qui dans de nombreux cas s’explique, est utile, et demande explication – la question de la matérialité de l’argent a son importance et sa symbolique est puissante -, la plupart du temps en analyse et en psychothérapie analytique, quelquefois en psychothérapie.
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La Psychothérapie psychanalytique présentée par un psychanalyste
Nicolas KOREICHO, Psychanalyste et Psychothérapeute à Paris.Le travail psychanalytique et psychothérapique est classique. Le silence de l’analyste comme règle est à présent tout à fait inopportun et inadapté. On peut même insister sur le fait que si le praticien, professionnel par excellence de la relation, ne fait pas preuve d’empathie, d’une certaine générosité personnelle, d’une disponibilité explicite, il faut ne pas s’attarder en sa compagnie. Ce travail – aimable et de partage, donc – éminemment collaboratif, qui respecte naturellement des dispositions de justesse, est une condition importante de l’exercice d’une psychanalyse ou d’une psychothérapie bien menées, par ailleurs une des conditions premières des bonnes pratiques des métiers de l’accompagnement. Le travail psychanalytique peut commencer par un ou plusieurs entretiens, par une psychothérapie, ou s’imposer à l’occasion d’une supervision, voire d’un accompagnement professionnel.
Les questions de la formation des psychanalystes et psychothérapeutes à qui l’on peut s’adresser pour un travail sur soi (sont à exiger du praticien à la fois cursus universitaire de niveau master ou doctorat, solide formation et pratique confirmée en psychopathologie ainsi que travail personnel thérapeutique et/ou psychanalytique consistant), du nombre des séances (d’un point de vue orthodoxique, généralement une fois par semaine, éventuellement deux fois pour un professionnel de l’accompagnement, trois fois pour un futur analyste), leur durée (pas moins de 45 minutes), leur coût (entre 40 et 70 euros), doivent pouvoir être discutées et toujours se placer dans une cohérence éthique.
La régularité des séances est essentielle dans la mesure où la relation qui se tisse, le fait entre autres au travers de ses composantes transférentielle et contre-transférentielle et de leur analyse, de l’abolition progressive des résistances, de la chute de certaines défenses, de la mise en oeuvre d’expérimentations personnelles, et doit se confronter à tous les états, toutes les humeurs, toutes les réminiscences, épreuves, etc., du patient, et ainsi se déployer sur un temps qui peut aller de plusieurs mois, dans le cas d’une problématique manifeste simple, dans une dominante psychothérapique, à plusieurs années, voire de nombreuses années, pour un ensemble intriqué de questions complexes, dans une dominante psychanalytique, pour la reconstitution et la « réparation » de dysfonctionnements qui ont de même mis plusieurs années, et les années les plus déterminantes pour la constitution de la personnalité (enfance), à se constituer et à se consolider (adolescence).
Il est donc nécessaire, particulièrement dans un travail de psychothérapie analytique, de réaliser un investissement en temps et en argent, de faire montre d’une assiduité indispensable à la restitution serrée des phénomènes inconscients, et d’accepter que sa propre réalisation soit progressive et relative aux mois et aux années d’influence néfaste dans le passé, auxquels des pans entiers de la personnalité ont été aliénés, et dont les travers ont été répétés à l’envi, afin de prendre pleinement en compte ses propres potentiels, en tous domaines.
Enfin, il est important qu’interviennent des considérations d’ordre déontologique*, pour que ne puissent avoir lieu des pratiques inadmissibles, telles que celles, nombreuses, de faux psychothérapeutes (soi-disants psys, coachs, thérapeutes, praticiens, conseillers…) de psychothérapeutes qui demanderaient des sommes incomparables avec les tarifs de spécialistes (que l’on ne va voir que ponctuellement, eux) d’autres disciplines, ou qui feraient payer les séances de vacances (pourquoi pas un salaire, tant qu’à faire, et les congés payés, etc. contraires à la liberté du patient) ou celles qui auraient été décommandées mais pour lesquelles l’analyste aurait été prévenu suffisamment tôt par le patient (2 jours est un délai minimal), par exemple, ou bien encore qui n’accepteraient que l’argent liquide, ce qui dans de nombreux cas s’explique, est utile, et demande explication – la question de la matérialité de l’argent a son importance et sa symbolique est puissante -, la plupart du temps en analyse et en psychothérapie analytique, quelquefois en psychothérapie.
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Psys et coachs à la une
Cécile Vallatà paris
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