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La Psychanalyse Active
La Psychanalyse Active apparaît dans les années 80 et s’appuie sur les recherches de J.M Cugnot. Ses travaux découlent de ceux de Freud, Ferenczi et C.G Jung. S’appuyant sur les théories freudiennes, J.M Cugnot va enrichir sa pratique. Pas très éloignée de l’élasticité technique de Ferenczi, la Psychanalyse Active se veut aussi une méthode du « sentir avec » comme l’était la pratique de Ferenczi après avoir laissé sa méthode dite active.
Ce « sentir avec » se caractérise par une approche plutôt humaniste empathique et émotionnelle des ressentis de l’analysant. De ces divers courants, la technique de la Psychanalyse Active est au cœur même de ce que Jung a appelé « le processus d’individuation », devenir un être complet, passer des stades infantiles au stade mature. Vers la fin de sa vie, Jung le définissait de cette façon « J'emploie l'expression d'individuation pour désigner le processus par lequel un être devient un individu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité »
S’appuyant aussi sur l’inconscient collectif ainsi que sur la symbolique onirique, la Psychanalyse Active, se définit avant tout comme un puissant outil de connaissance de soi.
Sa méthode, comment fonctionne t-elle ?
On désigne par Psychanalyse Active un mode d’expression appliqué au psychisme. Elle procède de la connaissance causale de soi découlant du revécu des affects passés et résultant de la prise de conscience du ressenti des effets latents et manifestes de leur représentation.
Elle est une méthode d’activation et de régulation du psychisme. Elle amene l’analysant à vivre pleinement son présent en réalisant une adéquation équilibrée et harmonieuse entre le passé contenant les racines de peurs et conflits restés à l’état latent et un futur riche de potentialités et porteur d’une dynamique. l’analysant peut alors se confronter à ses peurs en agissant tout en réalisant ses désirs les plus profonds, notamment ceux laissés en jachère.
Cette pratique participative de la psychanalyse met l’analysant en situation de découvrir par lui-même les causes latentes de ses blocages à partir de leur manifestation et grâce au savoir que lui transmet l’analyste. En ce sens, le concept d’ALLIANCE entre l’analyste et l’analysant évite toute subordination au savoir de l’analyste mais implique la transmission de celui-ci à l’analysant afin qu’il la réalise par lui-même en toute autonomie.
Le champ d’action de la Psychanalyse Active est constitué par les différentes stades de croissance. Le développement de la personnalité se caractérisant par des propensions résultant d’une activation de l’ANIMA et de l’ANIMUS.
Les principes fondamentaux sont les mêmes que la psychanalyse traditionnelle. La Psychanalyse Active se différencie dans sa forme par les outils qu’elle utilise et quelques spécificités ainsi que dans sa durée, la cure alternant entre différentes séquences.
Sa pratique, le revécu émotionnel :
La pratique participative de la Psychanalyse implique l’instauration de conditions favorables à la libre-expression émotionnelle de l’analysant et à l’exercice de son libre-arbitre grâce à la neutralité chaleureuse de l’analyste, non directif, celui-ci devient le catalyseur et le miroir de ses prises de conscience.
L’activation :
Elle résulte à la mise en œuvre des conditions d’activation afin d’obtenir la résurgence d’émotions passées grâce à l’émergence de ressentis à nouveau dans le cadre des séance de rétro-activation ainsi que dans le travail du rêve.
Les différentes séquences de travail s’enchaînant, elles permettent ainsi de réactiver la charge émotionnelle de vécus antérieurs afin de produire et revivre à nouveau les latences conflictuelles dans le but de ressentir à nouveau les effets. Cette séquence appelé la « rétro-activation » s’appuie sur la libre-association de Freud, elle est la « méthode qui consiste à exprimer sans discrimination toutes les pensées qui viennent à l’esprit, soit à partir d’un élément donné( mot, nombre, image d’un rêve, représentation quelconque), soit de façon spontanée.
Les prises de conscience qui en découlent permettent alors le travail d’élaboration psychique et de symbolisation. Le revécu émotionnel étant au cœur même du processus analytique.
La rétro-activation permet d’ identifier les obstacles qui l’ont empêché de concrétiser son désir d’accéder à un stade de développement plus évolué « dans cet évènement que j’ai vécu et que je viens de ressentir à nouveau, j’ai eu tel comportement qui m’a empêché d’être en adéquation avec moi-même… »
Les conditions matérielles de la méthode :
Le déroulement des séances de retro-activation sont exactement les mêmes que celles qui sont inhérentes à la pratique passive de la psychanalyse au cabinet de l’analyste, à la différence que l’analysant est amené à s’autonomiser en faisant ce travail à son domicile à l’aide d’un support mais parfois, d’un commun accord, les séances peuvent alterner avec certaines au cabinet.
Celles-ci résultent d’un monologue ininterrompu et celui-ci est invité à respecter LA REGLE FONDAMENTALE, c’est-à-dire, exprimer toutes ses pensées, même s’il les trouve stupides, impropres, honteuses, insignifiantes, douloureuses ou ridicules. La sincérité est nécessaire et même la forme que revêt l’expression est capitale. L’analyste figure bienveillante, reste contenant et accompagne son analysant tout au long de sa cure.
Préparation au passage à l’action :
Pour chaque contexte émotionnel revécu, l’analysant va pouvoir identifier les comportements et schémas de répétition auxquels il s’est soumis durant de nombreuses années. A partir de là, il va pouvoir se préparer à l’action, consolidé par ses nouvelles structures psychiques.
Cette préparation au passage à l’acte avec l’accompagnement de son psychanalyste, va lui faire réaliser ses désirs en vue de l’obtention d’une satisfaction en adéquation avec sa personnalité nettoyée des faux-moi. La réalisation de ses désirs en agissant, l’amène alors à se confronter à ses peurs, celles-ci ayant verrouillé toutes ses potentialités, sa créativité ainsi que différents autres domaines de sa vie ( vie amoureuse, sexuelle, affirmation de sois sur le plan social…).
Cette perlaboration endogène en lui faisant prendre conscience de ses peurs et de son refus de passer à l’action vient du fait qu’il se fige dans un comportement car ne sachant comment agir sans risque.
Freud affirmait » La perlaboration permet de passer du refus ou de l’acceptation purement intellectuelle à une conviction fondée sur l’expérience vécue des pulsions refoulées qui nourrissent la résistance ».
Fort de ses nouveau passages à l’acte, l’analysant va ainsi mettre en mouvement de nouveaux mode de fonctionnement en harmonie avec sa nature profonde ; il a alors la certitude qu’il peut changer, faire des choix et décider pour lui.
La perlaboration est la CLE donnant accès à la véritable connaissance de soi.
Sa durée :
Elle est brève car sa pratique étant ACTIVE, elle en diminue la durée. Elle donne à l’analysant la liberté de pouvoir avancer à son rythme dans un cadre contenant grâce aux outils que l’analyste va pouvoir lui transmettre afin de progresser en toute autonomie et ainsi, d’éviter la dépendance à l’analyste.
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La psychanalyse active présentée par un psychanalyste
Virginie FERRARA, Psychanalyste à Paris.www.virginieferrara.com
La Psychanalyse Active
La Psychanalyse Active apparaît dans les années 80 et s’appuie sur les recherches de J.M Cugnot. Ses travaux découlent de ceux de Freud, Ferenczi et C.G Jung. S’appuyant sur les théories freudiennes, J.M Cugnot va enrichir sa pratique. Pas très éloignée de l’élasticité technique de Ferenczi, la Psychanalyse Active se veut aussi une méthode du « sentir avec » comme l’était la pratique de Ferenczi après avoir laissé sa méthode dite active.
Ce « sentir avec » se caractérise par une approche plutôt humaniste empathique et émotionnelle des ressentis de l’analysant. De ces divers courants, la technique de la Psychanalyse Active est au cœur même de ce que Jung a appelé « le processus d’individuation », devenir un être complet, passer des stades infantiles au stade mature. Vers la fin de sa vie, Jung le définissait de cette façon « J'emploie l'expression d'individuation pour désigner le processus par lequel un être devient un individu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité »
S’appuyant aussi sur l’inconscient collectif ainsi que sur la symbolique onirique, la Psychanalyse Active, se définit avant tout comme un puissant outil de connaissance de soi.
Sa méthode, comment fonctionne t-elle ?
On désigne par Psychanalyse Active un mode d’expression appliqué au psychisme. Elle procède de la connaissance causale de soi découlant du revécu des affects passés et résultant de la prise de conscience du ressenti des effets latents et manifestes de leur représentation.
Elle est une méthode d’activation et de régulation du psychisme. Elle amene l’analysant à vivre pleinement son présent en réalisant une adéquation équilibrée et harmonieuse entre le passé contenant les racines de peurs et conflits restés à l’état latent et un futur riche de potentialités et porteur d’une dynamique. l’analysant peut alors se confronter à ses peurs en agissant tout en réalisant ses désirs les plus profonds, notamment ceux laissés en jachère.
Cette pratique participative de la psychanalyse met l’analysant en situation de découvrir par lui-même les causes latentes de ses blocages à partir de leur manifestation et grâce au savoir que lui transmet l’analyste. En ce sens, le concept d’ALLIANCE entre l’analyste et l’analysant évite toute subordination au savoir de l’analyste mais implique la transmission de celui-ci à l’analysant afin qu’il la réalise par lui-même en toute autonomie.
Le champ d’action de la Psychanalyse Active est constitué par les différentes stades de croissance. Le développement de la personnalité se caractérisant par des propensions résultant d’une activation de l’ANIMA et de l’ANIMUS.
Les principes fondamentaux sont les mêmes que la psychanalyse traditionnelle. La Psychanalyse Active se différencie dans sa forme par les outils qu’elle utilise et quelques spécificités ainsi que dans sa durée, la cure alternant entre différentes séquences.
Sa pratique, le revécu émotionnel :
La pratique participative de la Psychanalyse implique l’instauration de conditions favorables à la libre-expression émotionnelle de l’analysant et à l’exercice de son libre-arbitre grâce à la neutralité chaleureuse de l’analyste, non directif, celui-ci devient le catalyseur et le miroir de ses prises de conscience.
L’activation :
Elle résulte à la mise en œuvre des conditions d’activation afin d’obtenir la résurgence d’émotions passées grâce à l’émergence de ressentis à nouveau dans le cadre des séance de rétro-activation ainsi que dans le travail du rêve.
Les différentes séquences de travail s’enchaînant, elles permettent ainsi de réactiver la charge émotionnelle de vécus antérieurs afin de produire et revivre à nouveau les latences conflictuelles dans le but de ressentir à nouveau les effets. Cette séquence appelé la « rétro-activation » s’appuie sur la libre-association de Freud, elle est la « méthode qui consiste à exprimer sans discrimination toutes les pensées qui viennent à l’esprit, soit à partir d’un élément donné( mot, nombre, image d’un rêve, représentation quelconque), soit de façon spontanée.
Les prises de conscience qui en découlent permettent alors le travail d’élaboration psychique et de symbolisation. Le revécu émotionnel étant au cœur même du processus analytique.
La rétro-activation permet d’ identifier les obstacles qui l’ont empêché de concrétiser son désir d’accéder à un stade de développement plus évolué « dans cet évènement que j’ai vécu et que je viens de ressentir à nouveau, j’ai eu tel comportement qui m’a empêché d’être en adéquation avec moi-même… »
Les conditions matérielles de la méthode :
Le déroulement des séances de retro-activation sont exactement les mêmes que celles qui sont inhérentes à la pratique passive de la psychanalyse au cabinet de l’analyste, à la différence que l’analysant est amené à s’autonomiser en faisant ce travail à son domicile à l’aide d’un support mais parfois, d’un commun accord, les séances peuvent alterner avec certaines au cabinet.
Celles-ci résultent d’un monologue ininterrompu et celui-ci est invité à respecter LA REGLE FONDAMENTALE, c’est-à-dire, exprimer toutes ses pensées, même s’il les trouve stupides, impropres, honteuses, insignifiantes, douloureuses ou ridicules. La sincérité est nécessaire et même la forme que revêt l’expression est capitale. L’analyste figure bienveillante, reste contenant et accompagne son analysant tout au long de sa cure.
Préparation au passage à l’action :
Pour chaque contexte émotionnel revécu, l’analysant va pouvoir identifier les comportements et schémas de répétition auxquels il s’est soumis durant de nombreuses années. A partir de là, il va pouvoir se préparer à l’action, consolidé par ses nouvelles structures psychiques.
Cette préparation au passage à l’acte avec l’accompagnement de son psychanalyste, va lui faire réaliser ses désirs en vue de l’obtention d’une satisfaction en adéquation avec sa personnalité nettoyée des faux-moi. La réalisation de ses désirs en agissant, l’amène alors à se confronter à ses peurs, celles-ci ayant verrouillé toutes ses potentialités, sa créativité ainsi que différents autres domaines de sa vie ( vie amoureuse, sexuelle, affirmation de sois sur le plan social…).
Cette perlaboration endogène en lui faisant prendre conscience de ses peurs et de son refus de passer à l’action vient du fait qu’il se fige dans un comportement car ne sachant comment agir sans risque.
Freud affirmait » La perlaboration permet de passer du refus ou de l’acceptation purement intellectuelle à une conviction fondée sur l’expérience vécue des pulsions refoulées qui nourrissent la résistance ».
Fort de ses nouveau passages à l’acte, l’analysant va ainsi mettre en mouvement de nouveaux mode de fonctionnement en harmonie avec sa nature profonde ; il a alors la certitude qu’il peut changer, faire des choix et décider pour lui.
La perlaboration est la CLE donnant accès à la véritable connaissance de soi.
Sa durée :
Elle est brève car sa pratique étant ACTIVE, elle en diminue la durée. Elle donne à l’analysant la liberté de pouvoir avancer à son rythme dans un cadre contenant grâce aux outils que l’analyste va pouvoir lui transmettre afin de progresser en toute autonomie et ainsi, d’éviter la dépendance à l’analyste.
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Psys et coachs à la une
Anny Le manach-debegnacà Châtenay-Malabry
Après plus de 15 années d'analyse, de nombreuses formations en psychologie, en coaching et d'expériences personnelles, j'accompagne un bon nombre de personnes vers leur épanouissement. Chacun peut être confronté à des blocages émotionnels, relationnels, familiaux, scolaires ou professionnels... La communication est essentielle mais il est parfois difficile de se confier à ses proches, par crainte de jugement entre autres ou de ne pas être compris.
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