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La psychanalyse s'adresse à l'inconscient de la personne. Notre perception de nous-mêmes est influencée par le milieu culturel et familial qui nous a éduqué. Il est difficile d'accéder à ces repères puisqu'ils nous constituent comme sujet durant l'enfance et l'adolescence, précédents et surplombants notre naissance. Les contes, les mythes, les romans, les films, les tableaux, en somme les oeuvres artistiques, possèdent cette rare propriété de saisir et rendre compte de la richesse, de la complexité de l'âme et des tournoiements impromptus des passions et des mécanismes silencieux de répétition qui l'entrainent, parfois, au-delà de la raison. L'art nous captive car il met en scène cette partie cachée de nous-même, refuge de nos vérités oubliées. Le complexe d'Oedipe, qui constitue l'un de ces tourniquets distribuant les affects et les enjeux d'amour, de peurs, de rivalités et d'envie, opère comme un destin pour l'individu que pour autant qu'il est ignoré.
Le but de l'analyse est de dénouer les fils qui tissent l'histoire de la personne, de faire émerger les liens à son désir, de décrypter le sens des traumas encore enfouis, pour lui permettre d'aménager des relations plus harmonieuses et plus fructueuses, tout en utilisant les nouvelles marges de liberté pour se lancer dans des projets enthousiasmants.
Les théories cognitivo-comportementalistes
D'autres approches sont disponibles comme les thérapies cognitives et comportementales qui ont leur intérêt dans certaines situations. S'efforçant de réduire la part de la subjectivité dans la démarche de cure, elles présentent des gages de fiabilité. Toutefois, ces approches contiennent un biais non dit, car elles s'appuient sur un référentiel anglosaxon, formalisé par le DSM. Ce référentiel culturel n'a rien d'handicapant en soi, bien sûr, si ce n'est qu'il est lui-même limité par des croyances lointaines, encore vivaces, d'origine puritaine, sous-jacentes, dont ses promoteurs ne semblent pas se rendre compte et dont l'influence et les dommages éventuels ne sont pas évalués. Toute croyance a un rôle défensif. Evitant à la personne de se confronter au coeur de ses angoisses, ces dispositifs ne restreignent-ils pas aussi sa liberté, en toute bienveillance ? Vous noterez que le coaching en entreprise se réfère au même modèle théorique. Vous remarquerez également que ces thérapies tissent peu de liens avec la culture, l'art, la littérature ou les films. Quand on se risque à ouvrir ce coffre puritain, on y trouve, assemblés pêle-mêle, un idéal narcissique de maîtrise et de succès dorés, un rejet pudique du corps, la pression des normes du groupe d'appartenance, un dénigrement de l'intellectuel et de la passivité.
La psychanalyse
La psychanalyse ne propose pas comme fin ou objectif de la cure une maîtrise de soi ou une pleine conscience de soi, pour au moins deux raisons,
- cet objectif est noble mais inatteignable puisqu'il y a toujours un reste qui nous échappe,
- une telle maîtrise est un mythe d'autant plus séducteur que chacun cherche confusément à se hausser au niveau de cet idéal, illusoire dérive qui éloigne le travail sur soi.
La conscience de soi est partiellement limitée par ces mécanismes : inhibition, refoulement, déni (ou clivage). Ces mécanismes sont dits de défense car ils protègent la personne de ce qu'elle ressent comme des embrasements émotionnels excessifs, mais ils sont par eux-mêmes coûteux car ils voilent la perception et réduisent les capacités d'action de la personne. Grâce à eux, l'individu peut avoir le sentiment agréable de récupérer une partie de ses facultés de pilotage. Il s'arrange parfois pour ne pas voir que les solutions ainsi adoptées constituent aussi des béquilles entravant le développement de ses propres capacités. La psychanalyse aide la personne à détecter ses défenses pour en démonter les rouages. Elle travaille sur le lien entre les pulsions (sexuelles, agressives), les fantasmes et les symptômes, les traumatismes, les ressentis corporels, les liens aux autres, les comportements et modes de décision qui troublent la personne. La guérison, qui se traduit par une disparition des symptômes, passe également par la compréhension du rôle de ceux-ci, de leur fonction de masque dans l'économie psychique de la personne et les discours qu'elle tient sur elle-même et son environnement
Se connaître pour renaître
La psychanalyse permet à la personne de traverser ses angoisses et les fantasmes qui leur servent d'écran, pour découvrir enfin le champ fertile de sa créativité qui s'étend au-delà. L'individu accède à ses ressources cachées en s'appropriant son histoire. En mettant en mot son récit, en s'ouvrant à son désir, la personne peut écrire les prochains chapitres joyeux de sa vie.
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Les apports de la psychanalyse et ses différences avec les autres psychothérapies
GERARD PAVY, Psychanalyste et Psychologue à RUEIL MALMAISON.La psychanalyse s'adresse à l'inconscient de la personne. Notre perception de nous-mêmes est influencée par le milieu culturel et familial qui nous a éduqué. Il est difficile d'accéder à ces repères puisqu'ils nous constituent comme sujet durant l'enfance et l'adolescence, précédents et surplombants notre naissance. Les contes, les mythes, les romans, les films, les tableaux, en somme les oeuvres artistiques, possèdent cette rare propriété de saisir et rendre compte de la richesse, de la complexité de l'âme et des tournoiements impromptus des passions et des mécanismes silencieux de répétition qui l'entrainent, parfois, au-delà de la raison. L'art nous captive car il met en scène cette partie cachée de nous-même, refuge de nos vérités oubliées. Le complexe d'Oedipe, qui constitue l'un de ces tourniquets distribuant les affects et les enjeux d'amour, de peurs, de rivalités et d'envie, opère comme un destin pour l'individu que pour autant qu'il est ignoré.
Le but de l'analyse est de dénouer les fils qui tissent l'histoire de la personne, de faire émerger les liens à son désir, de décrypter le sens des traumas encore enfouis, pour lui permettre d'aménager des relations plus harmonieuses et plus fructueuses, tout en utilisant les nouvelles marges de liberté pour se lancer dans des projets enthousiasmants.
Les théories cognitivo-comportementalistes
D'autres approches sont disponibles comme les thérapies cognitives et comportementales qui ont leur intérêt dans certaines situations. S'efforçant de réduire la part de la subjectivité dans la démarche de cure, elles présentent des gages de fiabilité. Toutefois, ces approches contiennent un biais non dit, car elles s'appuient sur un référentiel anglosaxon, formalisé par le DSM. Ce référentiel culturel n'a rien d'handicapant en soi, bien sûr, si ce n'est qu'il est lui-même limité par des croyances lointaines, encore vivaces, d'origine puritaine, sous-jacentes, dont ses promoteurs ne semblent pas se rendre compte et dont l'influence et les dommages éventuels ne sont pas évalués. Toute croyance a un rôle défensif. Evitant à la personne de se confronter au coeur de ses angoisses, ces dispositifs ne restreignent-ils pas aussi sa liberté, en toute bienveillance ? Vous noterez que le coaching en entreprise se réfère au même modèle théorique. Vous remarquerez également que ces thérapies tissent peu de liens avec la culture, l'art, la littérature ou les films. Quand on se risque à ouvrir ce coffre puritain, on y trouve, assemblés pêle-mêle, un idéal narcissique de maîtrise et de succès dorés, un rejet pudique du corps, la pression des normes du groupe d'appartenance, un dénigrement de l'intellectuel et de la passivité.
La psychanalyse
La psychanalyse ne propose pas comme fin ou objectif de la cure une maîtrise de soi ou une pleine conscience de soi, pour au moins deux raisons,
- cet objectif est noble mais inatteignable puisqu'il y a toujours un reste qui nous échappe,
- une telle maîtrise est un mythe d'autant plus séducteur que chacun cherche confusément à se hausser au niveau de cet idéal, illusoire dérive qui éloigne le travail sur soi.
La conscience de soi est partiellement limitée par ces mécanismes : inhibition, refoulement, déni (ou clivage). Ces mécanismes sont dits de défense car ils protègent la personne de ce qu'elle ressent comme des embrasements émotionnels excessifs, mais ils sont par eux-mêmes coûteux car ils voilent la perception et réduisent les capacités d'action de la personne. Grâce à eux, l'individu peut avoir le sentiment agréable de récupérer une partie de ses facultés de pilotage. Il s'arrange parfois pour ne pas voir que les solutions ainsi adoptées constituent aussi des béquilles entravant le développement de ses propres capacités. La psychanalyse aide la personne à détecter ses défenses pour en démonter les rouages. Elle travaille sur le lien entre les pulsions (sexuelles, agressives), les fantasmes et les symptômes, les traumatismes, les ressentis corporels, les liens aux autres, les comportements et modes de décision qui troublent la personne. La guérison, qui se traduit par une disparition des symptômes, passe également par la compréhension du rôle de ceux-ci, de leur fonction de masque dans l'économie psychique de la personne et les discours qu'elle tient sur elle-même et son environnement
Se connaître pour renaître
La psychanalyse permet à la personne de traverser ses angoisses et les fantasmes qui leur servent d'écran, pour découvrir enfin le champ fertile de sa créativité qui s'étend au-delà. L'individu accède à ses ressources cachées en s'appropriant son histoire. En mettant en mot son récit, en s'ouvrant à son désir, la personne peut écrire les prochains chapitres joyeux de sa vie.
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Psys et coachs à la une
Yves Delaunayà PARIS
Psychothérapeute clinicien expérimenté, je suis inscrit sur le Registre National des Psychothérapeutes de l’Agence Régional de Santé (N°Adeli 750009755). Je m’adresse aux adultes en consultation individuelle ou en couple. Les premiers entretiens sont consacrés à la présentation de votre situation. Ils sont l’occasion d’affiner votre demande et de définir les outils les plus appropriés. Le travail engagé vous permettra de vous soustraire aux éléments de votre vie qui vous entravent et d’installer un changement durable.
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