Art thérapie à PARIS 3EME ARRONDISSEMENT (75003)
Voici la liste des 4 psychothérapeutes ou psys
pratiquants cette technique de psychothérapie
Psys et coachs à la une
Anny Le manach-debegnac à Châtenay-MalabryAprès plus de 15 années d'analyse, de nombreuses formations en psychologie, en coaching et d'expériences personnelles, j'accompagne un bon nombre de personnes vers leur épanouissement. Chacun peut être confronté à des blocages émotionnels, relationnels, familiaux, scolaires ou professionnels... La communication est essentielle mais il est parfois difficile de se confier à ses proches, par crainte de jugement entre autres ou de ne pas être compris.
Voir sa fiche
THIRIET Angélique est psychopraticien, sexologue à Paris et se déplace à PARIS 3EME ARRONDISSEMENT
Dans ce monde où on ne parle que d'insécurité, de peur du lendemain, et où l'on nous enjoint d'écouter notre tête, notre raison plutôt que notre coeur, n'est-il pas urgent de nous reconnecter à notre nature profonde ?
En plus d'une solide formation en PSYCHOTHERAPIE INTEGRAT
KABLAN Sylvie est art thérapeute à PARIS et à PANTIN et se déplace à PARIS 3EME ARRONDISSEMENT
www.artherapie-paris.com. Art-thérapeute certifiée CNCP, exerçant en libéral, j'accueille toute personne en souffrance de l'enfance à l'âge adulte. Les séances que je propose peuvent s'exercer aussi bien pour des groupes de 3 à 4 patients (vacations en institutions) que pour des séances ind
VIOLLET Kalye est psychopraticien, art thérapeute à BAGNOLET et à PARIS et se déplace à PARIS 3EME ARRONDISSEMENT
CHEVALIER Nadine est psychopraticien, psychanalyste, coach, conseiller conjugal et familial, sophrologue, art thérapeute à lamotte-beuvron et à Paris et se déplace à PARIS 3EME ARRONDISSEMENT
L'art thérapie
L'art-thérapie est un accompagnement de personnes en difficulté (psychologique, physique, sociale ou existentielle) à travers leurs productions artistiques : œuvres plastiques, sonores, théâtrales, littéraires, corporelles et dansées. Ce travail subtil qui prend nos vulnérabilités comme matériau, recherche moins à dévoiler les significations inconscientes des productions qu'à permettre au sujet de se recréer lui-même dans un parcours symbolique. Les interventions d'artistes, de soignants, travailleurs sociaux et enseignants, s'étendent désormais au champ social et pédagogique et permettent notamment de traiter le problème de la violence contemporaine. L'art-thérapeute travaille en milieu institutionnel ou en développement personnel en libéral ou associatif.
L'art-thérapie est-elle une psychothérapie ?
Une personne souffre de troubles et de difficultés. Telle est la situation de départ. La suite est différente selon qu'il s'agisse d'une psychothérapie traditionnelle ou d'une art-thérapie.
Déroulement d'une psychothérapie
Classiquement, le psychothérapeute propose un cadre structuré par un espace qui se situe hors de la réalité de la personne, un temps, une périodicité, une position des corps en présence (allongé/assis ou assis/assis), des règles du jeu (pas de censure, interdiction de passage à l'acte), un mode de rétribution, etc. A l'intérieur de ce cadre thérapeutique, la personne continue de s'exprimer en /je/ici/maintenant/, évoquant un /je/ ailleurs/ à l'époque présente, ou bien /naguère/, ou bien /jadis/ (dans la petite enfance par exemple). La personne examine ses symptômes ainsi que ses autres productions complexes spontanées (rêves, lapsus, passages à l'acte, etc.) comme voies de connaissance de son inconscient grâce à l'analyse qui procède à une "décomplexification", à la recherche de significations sous-jacentes. Le tout se déroule dans la relation transférentielle actuelle, véritable création à deux, lieu de reproduction inédite de configurations de répétition qui à y être expérimentées et analysées parviennent à se résoudre.
Principes de l'art-thérapie
Voyons ce qui se passe en art-thérapie. Plutôt que de demander à la personne d'être Sujet de son histoire, on lui demande d'être Sujet, d'être auteur dans l'imaginaire ou dans d'autres langages que l'introspection.
Je m'explique : le premier temps est le même qu'en thérapie classique et la personne parle d'elle et de ses difficultés. Le deuxième temps s'apparente à la rêverie, à l'état d'inspiration du créateur qui crée à partir de lui-même. Il s'agit en quelque sorte de figurer des mises en formes imaginaires de soi-même, des déclinaisons de son identité, elle-même en mouvement, à travers des formes artistiques, sans intentionnalité trop pesante (pas d'autoportrait trop conscient par exemple). Les langages peuvent être verbaux (invention de fictions), plastiques, sonores, gestuels, etc. On est ainsi passé d'une production complexe spontanée (symptôme) à une production complexe commandée par le thérapeute qui, comme le psychanalyste de tout à l'heure, fournit un cadre qui ressemble au précédent par l'ouverture aux associations libres mais s'en distingue par l'obligation d'une production en /il/ qui refuse le conforme et le stéréotypé, pousse plus loin ce qui se trouve en potentialité (mouvement graphique, gestualité spontanée, rythmique, jeux de couleurs, improvisation théâtrale, etc.), organise secondairement l'expression première, parfait la forme jusqu'à ce qu'elle aboutisse à un résultat satisfaisant et fort.
La différence avec une production artistique banale tient à ce que le processus se déroule dans un cadre thérapeutique marqué par le travail sur soi-même, même s'il emprunte comme ici des voies inhabituelles. La configuration transférentielle existe tout autant (rappelons que pour Freud le transfert ne se limite pas à la situation psychanalytique), mais plutôt que de se traduire en discours sur un divan, en fantasmes et... en rêves transférentiels, elle se concrétise dans une production qui la figure et sur laquelle œuvrer.
La personne souhaitait être Sujet d'elle-même et de la dissolution de ses troubles à travers leur explicitation, l'art-thérapeute lui propose d'être Sujet de sa production dont elle respecte l'énigme, au moins en partie. Elle part de ses douleurs, de ses violences, de ses folies non pas pour les anéantir mais pour en faire le matériau d'une œuvre qui puise aussi dans ses joies, ses intensités, ses idéaux, et dont il est attendu que par des voies mystérieuses elle agisse sur la transformation de son auteur.
L'art-thérapie s'étend maintenant à des interventions qui dépassent largement la psy (psychotiques, autistes, handicapés mentaux) : quartiers urbains à violence, maisons de retraite, toxicomanes, sidéens, handicapés, détenus, personnes traumatisées, abusées. Elle est efficace aussi dans la prévention, et auprès de personnes en recherche personnelle.
Cette relation d'aide permet de cerner une authenticité qui n'est parfois atteignable que grâce à ce détour ("Donnez-lui un masque, il vous dira la vérité" O. Wilde)
Le parcours de créations provoque peu à peu la transformation du sujet créateur, lui indique un sens, lui permet de partir de ses douleurs et de ses violences, de ses folies, de ses joies aussi, de toutes ses intensités, de ses idéaux comme de ses forces obscures, pour en faire le matériau d'un cheminement personnel.
La thérapie ajoute à l'art le projet de transformation de soi-même, mais l'art ajoute à la thérapie l'ambition de figurer une version des grands questionnements de l'humanité.