Psychologie transpersonnelle à PARIS 1ER ARRONDISSEMENT (75001)
Voici la liste des 1 psychothérapeutes ou psys
pratiquants cette technique de psychothérapie
Psys et coachs à la une
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THIRIET Angélique est psychopraticien, sexologue à Paris et se déplace à PARIS 1ER ARRONDISSEMENT
Dans ce monde où on ne parle que d'insécurité, de peur du lendemain, et où l'on nous enjoint d'écouter notre tête, notre raison plutôt que notre coeur, n'est-il pas urgent de nous reconnecter à notre nature profonde ?
En plus d'une solide formation en PSYCHOTHERAPIE INTEGRAT
La psychologie transpersonnelle
Une psychothérapie peut se dérouler sous quatre formes: en relation individuelle (patient/thérapeute), en groupe, en couple ou en famille. Par convention:
(I) Psychothérapie se pratiquant en relation individuelle.
(G) Psychothérapie se pratiquant à l'intérieur d'un groupe (comprenant généralement entre 6 et 15 personnes)
(C) Psychothérapie se pratiquant en couple ou en famille.
Quand on est triste, on a les "idées noires" et tout paraît gris. Quand on est amoureux, les choses prennent des couleurs vives et on voit la vie en rose. Dans notre expérience psychologique, les images suscitent des émotions. Les émotions, en retour, créent des images. Monde des images et monde des émotions sont si étroitement imbriqués que tout ce qui se passe dans l'un se répercute dans l'autre. Si quelque chose change dans l'imaginaire, le vécu émotionnel se modifie. Si un élément du vécu émotionel change, l'imaginaire ne peut demeurer identique. L'imaginaire est donc un constituant essentiel de notre univers mental et de notre subjectivité. Il dynamise notre existence et lui donne son élan. Les images mentales sont de puissants moteurs d'action. Elles nous aident à nous connaitre et à réaliser nos buts. Chez le névrosé, l’imaginaire est morcellé en représentations anarchiques qui, au lieu de s'harmoniser et de s'entendre, vivent pour leur propre compte et luttent les unes contre les autres. Cette lutte est génératrice de tensions intérieures et de tortures psychiques. La thérapie par le Rêve Eveillé Dirigé, (initiée par Robert DESOILLE) est un travail centré sur l'IMAGINAIRE. Son but est d'aider le patient à restructurer ses représentations imaginantes (son univers subjectif), à rencontrer ses fantasmes afin de les intégrer de façon plus harmonieuse dans sa personnalité, en affrontant (plutôt qu'en fuyant) les images génératrices d'angoisse et de conflit. Par des consignes précises, le patient est invité à rêver tout haut et à explorer son imaginaire selon un axe vertical à deux directions: DESCENTE et ASCENSION. Dans la "descente", il s'agit d'affronter les niveaux les plus instinctifs de sa psyché, de rechercher les besoins et émotions enfouis au plus profond de l’être. L’ascension est la direction de la lumière. Il s'agit pour le patient de voir comment il peut "socialiser" ses instincts et ses représentations c'est-à-dire les utiliser à des fins positives de restructuration et de libération personnelle. Grâce à ce processus exploratoire et cathartique (permettant des décharges émotionnelles) à deux directions, il peut vider les abcès du passé et trouver des options mieux adaptées à sa réalité.
La psychologie transpersonnelle s'intéresse aux « états non ordinaires » de conscience : l'extase, le sentiment de connexion avec l'Univers, la conscience aiguë de son être profond, le mysticisme, etc. Bien qu'ils soient souvent considérés avec suspicion, ces états seraient non seulement sains, mais représenteraient l'actualisation des besoins supérieurs de l'être humain. Comme son nom l'indique, le trans-personnel concerne ce qui existe au-delà de la personnalité, de son conditionnement et de son petit monde.
En tant que pratique, cette psychologie a pour objet la « pleine réalisation » de la personne qui cherche à devenir « le dieu qu'elle est au plus profond d'elle-même ». Par conséquent, elle se préoccupe aussi des perturbations résultant de l'enfermement des potentiels illimités de la conscience dans les structures limitées de l'ego - comme cela peut se manifester au moment de crises existentielles ou de ce que l'on appelle des crises d'émergence spirituelle.
Le mouvement transpersonnel déborde du cadre de la psychologie individuelle pour toucher toutes les sphères de l'activité humaine - économie, écologie, philosophie, etc. - qui peuvent être inspirées par une conception sacrée du monde.
En passant par Esalen
Le territoire de la psychologie transpersonnelle n'est pas une « invention » moderne puisqu'il a été abondamment exploré par les traditions orientales et chamaniques, et que de nombreux philosophes de l'Antiquité grecque y ont été sensibles. Mais dans la perspective occidentale moderne, et bien que de grands penseurs et chercheurs du XXe siècle comme Carl Jung, Emmanuel Mounier1 et Roberto Assagioli2 constituent des références fondamentales, on identifie certains événements des années 1960 comme ayant déterminé son éclosion. D'abord, le psychologue humaniste américain Abraham Maslow (1908-1970) établit sa célèbre pyramide des besoins humains.3
Maintenant reconnue à peu près mondialement, celle-ci présente les besoins communs à tous les humains dans une progression hiérarchique à cinq niveaux, dont le plus élevé est la « réalisation » ou l'« actualisation de soi ». Cette dimension concerne l'aspiration à concrétiser ses capacités et talents, à « croître », à développer son potentiel (d'où les termes aujourd'hui courants de « croissance personnelle » et de « mouvement du Potentiel humain »).
Plus tard, Maslow a raffiné ce dernier niveau pour y incorporer des notions de « dépassement de soi » ou de « transcendance ». Plusieurs penseurs ont alors cru bon de créer un sixième niveau distinct au sommet de la pyramide.4-5 Ce niveau se définit par l'aspiration à vivre des expériences d'unité avec le Cosmos et d'amour inconditionnel envers l'Humanité.
En 1969, Abraham Maslow fonde le Journal of Transpersonal Psychology, tandis que l'Association for Transpersonal Psychology est mise sur pied, deux ans plus tard, juste après sa mort (voir Sites d'intérêt). La mission de cette association était, et est toujours, de fournir un lieu d'échange pour les chercheurs et praticiens du mouvement transpersonnel, ainsi que de promouvoir une vision de l'univers comme entité sacrée.
Par ailleurs, au moment où Maslow mène ses recherches, s'ouvre sur la côte californienne le « centre éducatif alternatif » Esalen, qui allait devenir « la Mecque » de l'exploration transpersonnelle. Avec les centaines de scientifiques, artistes et maîtres spirituels qui y séjournent à un moment ou l'autre, on y mène des ateliers exploratoires de pratiques thérapeutiques très novatrices ainsi que de l'investigation spirituelle, surtout avec les spiritualités orientales. De nombreuses approches psycho-spirituelles sont nées de ces rencontres éclectiques.
Quant à la réflexion sur le mouvement, elle a été poursuivie notamment par Charles Tart, professeur de psychologie à l'Université de Californie à Davis, Stanislav Grof, psychiatre et cocréateur de la respiration holotropique, Roger Walsh, professeur de psychiatrie, et Ken Wilber, philosophe érudit qui en est certainement le principal théoricien.
Il faut également mentionner que, cherchant à explorer les diverses manifestations de la conscience, le mouvement transpersonnel s'est beaucoup intéressé aux phénomènes paranormaux : témoignages de personnes croyant avoir été enlevées par des extraterrestres, expériences de mort imminente, prémonition, télépathie, pratiques chamaniques, etc.
Au-delà de l'ego
La psychologie transpersonnelle ne se limite pas aux problèmes personnels; elle ne joue pas tant dans le territoire de l'ego, mais là où l'ego s'efface et abandonne sa place dominante. Si, dans la psychologie classique, les modèles sont des hommes et des femmes performants, motivés, efficaces, bien intégrés socialement, ceux de la transpersonnelle sont des saints, des sages et des héros de l'humanité. Ce qui ne veut pas dire que cette approche nie l'importance d'un ego sain, au contraire : c'est à partir d'assises solides et équilibrées que l'être humain peut atteindre d'autres dimensions.
Selon Ken Wilber6, « l'ouverture de la conscience » est normale et naturelle : primitive chez l'enfant, la conscience se développe graduellement, passe par le stade de l'identification à l'ego, puis devrait pouvoir s'ouvrir à l'ensemble de la création, comme l'a d'ailleurs décrit Carl Jung dans ses ouvrages. À son stade de développement ultime, la conscience s'apparente à l'éveil ou à l'illumination dont parlent de nombreuses traditions mystiques.
Des techniques traditionnelles
Le transpersonnel n'est pas une méthode, c'est une conception de l'être humain et du monde qui l'entoure. Les psychothérapeutes qui partagent cette conception peuvent pratiquer une approche classique et simplement permettre à la dimension spirituelle d'occuper l'espace qui lui est dû dans le développement humain. Mais, généralement, le travail transpersonnel consiste à provoquer chez les individus des états non ordinaires de conscience (Maslow les appelait peak experiences ou expériences paroxystiques). Ces expériences sont destinées à faire éclater les limitations mentales ou émotives et à donner accès à une conscience beaucoup plus vaste de la réalité.
Plusieurs techniques sont utilisées à cet effet, la plupart empruntées à des traditions spirituelles orientales ou chamaniques, ou adaptées de celles-ci : diverses formes de méditation, hypnose, danses sacrées, huttes de sudation (sweat lodge), quêtes de vision, régression dans les vies antérieures, rêves, rêves lucides, techniques respiratoires et énergétiques venues du yoga ou du Qi Gong, travail avec les rituels, respiration holotropique, art-thérapie, visualisation créatrice, sophrologie, rebirth, etc.
La plupart de ces techniques sont puissantes et doivent être pratiquées dans un environnement adéquat et sécuritaire : le psychothérapeute doit être en mesure d'aider la personne à décoder ses expériences et à les intégrer. Il faut donc choisir soigneusement le thérapeute avec qui on souhaite se lancer dans une telle aventure.
Rappelons quand même que des expériences transcendantes peuvent se produire spontanément à la faveur de phénomènes naturels comme le fait de se trouver devant un paysage ou une oeuvre d'art d'une grande beauté, d'assister à la naissance d'un enfant ou à la mort d'un proche. Par ailleurs, la danse, le chant, le sport, la science, le courage et la dévotion sont également des voies d'accès à ce type d'expérience.
Bien qu'elle compte plusieurs chercheurs et auteurs de poids, la psychologie transpersonnelle demeure extrêmement marginale. Elle n'est pas enseignée dans les facultés universitaires de psychologie et les ordres professionnels de psychologues ne reconnaissent pas les pratiques qui lui sont associées. Il faut dire que, dans la psychologie « officielle », il existe déjà une orientation existentielle/humaniste qui vise l'actualisation de soi, mais sans que le travail soit orienté sur la recherche de transcendance.
Applications thérapeutiques
La psychologie transpersonnelle s'adresse plus particulièrement aux personnes :
- qui veulent explorer et confirmer leurs aspirations profondes;
- en crise existentielle ou qui font face à une transition majeure (retraite, divorce, nouvelle orientation, décès d'un proche, etc.);
- aux prises avec des problèmes de dépendance (alcool, drogues, relations). Le mouvement transpersonnel voit les dépendances comme la manifestation « mal canalisée » d'une soif d'union avec la « source intérieure »;
- en démarche de guérison;
- en démarche ou en crise spirituelle.
Mises en garde
- Les techniques de psychologie transpersonnelle ne peuvent être à elles seules une réponse adéquate pour les personnes vivant de la détresse psychologique intense. Le dépassement de soi est bel et bien un besoin, mais c'est un besoin qui, du moins selon les auteurs de ce mouvement, ne pourrait être comblé que lorsque ceux des autres niveaux le sont, au moins minimalement.
- Tout en favorisant le dépassement, la psychologie transpersonnelle encourage la prudence et la conscience des limites propres à notre nature humaine. Elle nous enseigne aussi que pour atteindre la connexion avec l'univers, l'être incarné que nous sommes doit d'abord être en contact avec lui-même.